Plusieurs organisations para-agricoles ont apporté leur soutien à la mobilisation lancée par la FNSEA et JA.
D’après plusieurs sondages, les Français soutiennent massivement le mouvement des agriculteurs. En Europe, d’autres agriculteurs sont aussi mobilisés en Allemagne, Pologne, Roumanie et un appel est lancé en Belgique.
D’autres professions s’agrègent également à la mobilisation hexagonale. Voici quelques extraits de messages de soutien.
Le Sia solidaire des manifestants et des agriculteurs
Les responsables du Salon international de l’Agriculture (Sia) indiquent que le Salon « est solidaire » des agriculteurs et des manifestants. « Car le salon est fait par et pour le monde agricole. Une solidarité et un soutien sans faille car le salon est un instrument unique pour qu’aucun agriculteur ne reste sur le bord du chemin ». Au contraire, « depuis 60 ans, dialogues et débats sont le lot de chaque édition. Depuis 60 ans, le salon reçoit des milliers
d’exposants, agriculteurs ou structures, des milliers de visiteurs »,rappellent ses organisateurs.
La FNEDT à l’unisson
La Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) s’associe « aux inquiétudes des agriculteurs ». L’organisation professionnelle représentative des entrepreneurs de travaux agricoles, forestiers et ruraux souligne que ses adhérents subissent aussi des « lourdeurs administratives », que leurs conditions de travail sont de « plus en plus complexes avec la transition écologique et de plus en plus difficiles avec le changement climatique », que les charges sur le gasoil non routier(GNR) pèsent lourdement sur les comptes d’exploitation etc.
Les Cuma partagent le ras-le-bol
La Fédération nationale des coopératives d’utilisation du matériel agricole (FNCuma), au nom des groupes d’agriculteurs qu’elle représente, s’associe à la saturation générale face à des charges et normes toujours plus
lourdes. Appelant « à donner de l’air aux groupes d’agriculteurs », la FNCuma rappelle être notamment « impactée par la flambée des prix des matériels agricoles et celle des prix de l’énergie, la fin programmée du GNR et la
forte hausse des taux d’intérêt. »
La FNCuma demande « des mesures de soutien et de simplification, dans le cadre du projet de loi d’orientation et d’avenir pour l’agriculture et le projet de loi de Finances ».
Le Sedima comprend les inquiétudes
Le Syndicat national des entreprises de service et de distribution du machinisme agricole, d’espaces verts et des métiers spécialisés constate « les efforts faits au quotidien pour assurer la sécurité alimentaire, la durabilité environnementale et la prospérité de nos villages ». Le Sedima déplore « l’exagération des normes administratives que notre profession subit aussi au quotidien » et comprend « leur désarroi face à des contrôles
intempestifs engendrés par le millefeuille administratif ». Dans son communiqué, le syndicat souhaite que « nos agriculteurs puissent obtenir des pouvoirs publics des dispositifs d’accompagnement réalistes leur garantissant un juste revenu de leur travail ». Il appelle à ce que « la productivité de notre agriculture, qui a une incidence certaine sur notre pays » soit « reconquise ».